Les Syriens ont dit aux agresseurs: «Nous n’avons pas peur de vous»

Lundi, à la veille de la fête nationale, le 17 avril, commémorant la fin du mandat français en 1946, 50.000 jeunes syriens se sont rassemblés sur la place des Omeyyades à Damas pour célébrer la libération de la Ghouta orientale et dénoncer les récentes frappes occidentales contre la Syrie. Sputnik s’y est rendu.
Lundi, à la veille de la fête nationale, le 17 avril, commémorant la fin du mandat français en 1946, 50.000 jeunes syriens se sont rassemblés sur la place des Omeyyades à Damas pour célébrer la libération de la Ghouta orientale et dénoncer les récentes frappes occidentales contre la Syrie. Sputnik s’y est rendu.

Cette manifestation sous le slogan «De Maysalun à la Ghoura» a été organisée par l'Union des jeunes révolutionnaires syriens.

«Nous sommes venus aujourd'hui sur la place des Omeyyades pour exprimer notre joie à l'occasion des victoires remportées par l'armée syrienne. Par le rassemblement d'aujourd'hui, nous voulons dire au monde entier que nous ne sommes pas brisés. Nous apprécions notre armée qui a libéré la Ghouta orientale et toutes les autres régions de Syrie. Nous espérons que le jour viendra où nous pourrons célébrer la libération du terrorisme de tout notre pays», a déclaré à Sputnik Alisar al Hajal.

Un autre participant à la fête, un certain Nasim Hawaz, s'est dit persuadé que tôt ou tard le terrorisme sera liquidé dans tous les coins de la Syrie.

«Notre armée a réussi à repousser une triple agression contre notre pays. Par ce rassemblement nous voulons faire comprendre aux agresseurs occidentaux que nous ne transigerons pas sur nos principes», a indiqué à Sputnik Samira Hashmeh, institutrice d'école.

«Nous disons aux pays-agresseurs: "Nous n'avons pas peur de vous"», a relevé à Sputnik Dana Garib.

Une autre jeune fille a enchaîné: «Nous sommes ici pour célébrer la victoire de l'armée syrienne dans la Ghouta orientale, et envoyer un message à Trump et ses alliés, en leur disant qu'ils ont échoué, que les frappes menées par les pays occidentaux ne faisaient que traduire leur impuissance alors que l'armée a éliminé le terrorisme qu'ils finançaient».