Congo: grève à l’université de Brazzaville pour réclamer des arriérés de salaire

Au Congo-Brazzaville, huit mois après avoir levé leur dernière grève, les enseignants de l'université Marien Ngouabi ont lancé un nouveau mouvement pour réclamer notamment le paiement de six mois d'arriérés de salaires. Cette grève est la conséquence du non-aboutissement des négociations entamées avec le gouvernement.
Au Congo-Brazzaville, huit mois après avoir levé leur dernière grève, les enseignants de l'université Marien Ngouabi ont lancé un nouveau mouvement pour réclamer notamment le paiement de six mois d'arriérés de salaires. Cette grève est la conséquence du non-aboutissement des négociations entamées avec le gouvernement.

Cette grève est effective ce lundi. Les portes des onze établissements de l'université publique : facultés, écoles et instituts seront hermétiquement fermés, perturbant ainsi les examens de fin d'année des étudiants, les inscriptions et concours pour les nouveaux bacheliers.

La grève a été déclenchée par l'intersyndicale de l'université Marien Ngouabi pour des raisons d'ordre social énumérées par son président, le professeur Gabriel Bissanga : « Nous demandons le paiement des arriérés de salaires : au 31 août 2018, les travailleurs de l'université Marien Ngouabi totalisent six mois de salaires impayés.

Nous demandons également le paiement des heures supplémentaires et complémentaires des années 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018. A cela, il faut ajouter les heures d'encadrement des thèses et mémoires.

Nous voulons aussi que le gouvernement s'engage à nous payer régulièrement les salaires. Si les fonctionnaires sont payés, nous également nous voulons être payés ».

Une source gouvernementale n'a pas souhaité donner des explications sur les arriérés de salaires accusés par les enseignants du supérieur. Mais, la situation serait liée à la crise économique que traverse le Congo depuis quelques années.