Côte d’Ivoire: après les violences à Daoukro, les parties appellent au calme

En Côte d’Ivoire, les autorités ont donné un bilan des violences qui ont touché le pays depuis lundi. Selon la police nationale, les violences ont fait à travers le pays 3 morts (2 à Daoukro, 1 à Bonoua), plusieurs blessés, etd es dégâts importants. Selon plusieurs bonnes sources concordantes, pour la seule ville de Daoukro, il y aurait eu depuis lundi 113 blessés, dont plusieurs par balle et arme blanche. Parmi les 113 blessés, 21 l'ont été pour la seule journée de jeudi.
En Côte d’Ivoire, les autorités ont donné un bilan des violences qui ont touché le pays depuis lundi. Selon la police nationale, les violences ont fait à travers le pays 3 morts (2 à Daoukro, 1 à Bonoua), plusieurs blessés, etd es dégâts importants. Selon plusieurs bonnes sources concordantes, pour la seule ville de Daoukro, il y aurait eu depuis lundi 113 blessés, dont plusieurs par balle et arme blanche. Parmi les 113 blessés, 21 l'ont été pour la seule journée de jeudi.

Après quelques troubles sporadiques et des routes bloquées lundi, c’est mardi que la situation a dégénéré. Une marche d’opposants au troisième mandat d’Alassane Ouattara a reçu des pierres, déclenchant une spirale de violences. Les affrontements ont mis aux prises partisans du pouvoir et de l’opposition. Des bâtiments ont été attaqués, et notamment les sièges des partis RHDP et PDCI.

Sauf que la querelle politique a pris une tournure ethnique. « Il fallait agir vite. Nous avons instauré un dialogue avec des responsables locaux de toutes les parties. Deux équipes sont allées parler aux communautés impliquées », explique Traoré Adam-Kolia, président du conseil régional, membre du PDCI. 

Alors que des renforts de policiers et gendarmes ont commencé à arriver, un couvre-feu de trois jours a même été instauré depuis mercredi.

« Nous faisons tout pour contenir la situation » dit la police

Mais jeudi, les affrontements ont repris. Attaquée par des manifestants, une réunion de dialogue a même dû être stoppée et ses participants exfiltrés. « Ces violences sont une surprise, dans une ville où nous vivons en communion. C’est déplorable », réagit Traoré Adam-Kolia. Le président du Conseil régional demande une zone tampon entre les quartiers. « Nous faisons tout pour contenir la situation. Le pays ne mérite pas cela et on doit régler les tensions autour d’une table », explique de son côté Bleu Charlemagne, porte-parole de la police.

Le parti au pouvoir RHDP lui appelle ses partisans au calme tout en accusant l’opposition d’être à l’origine des troubles. Une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités et savoir si ces violences sont commanditées.