Les révélations macabres que cachent les os des habitants de Hiroshima

Les os des victimes du bombardement atomique à Hiroshima ont aidé des physiciens à mesurer la dose de radiation qui avait frappé leur organisme et entraîné leur mort. Ces informations aideront des agents de police à détecter «des bombes sales», placées par des terroristes et à déterminer ceux qui ont le plus besoin d’une aide médicale.
Les os des victimes du bombardement atomique à Hiroshima ont aidé des physiciens à mesurer la dose de radiation qui avait frappé leur organisme et entraîné leur mort. Ces informations aideront des agents de police à détecter «des bombes sales», placées par des terroristes et à déterminer ceux qui ont le plus besoin d’une aide médicale.

Si des décennies se sont déjà écoulées depuis le drame d'Hiroshima, son écho se fait toujours entendre notamment à travers les nouvelles découvertes faites par la science.

Une équipe de scientifiques brésiliens de l'Université de São Paulo, dirigée par Oswaldo Baffa, s'est penchée sur la question de la dose de radioactivité qui avait frappé les victimes d'Hiroshima, écrit la revue PLoS One.

Au cours de leurs recherches, M.Baffa et ses collègues ont «frappé» des échantillons des os avec des rayons ionisant. Puis, ils ont mesuré comment leurs caractéristiques magnétiques avaient changé après avoir obtenu une nouvelle dose de radioactivité.

Les résultats ont montré que les os des victimes d'Hiroshima ont reçu une puissante dose deradiation, égale à 9,5 gray ce qui est plus que suffisant pour tuer un individu à cause de la destruction totale de la moelle osseuse. En gros, ces résultats correspondent avec les données relatives à la quantité de radiation que les murs en briques de Hiroshima avaient absorbée.

«La moitié de cette dose aurait suffi pour tuer une personne. Nous espérons que notre méthode aidera les policiers à trouver "les bombes sales", placées par des terroristes et à déterminer les victimes qui ont besoin d'urgence d'une aide médicale», explique Oswaldo Baffa.

M.Baffa et ses collègues espèrent que leur méthode aidera également à évaluer de manière exacte les conséquences de l'irradiation ainsi qu'à étudier les autres catastrophes nucléaires possibles.