La Côte d'Ivoire peine à exporter ses noix de cajou

La Côte d'Ivoire, premier producteur africain de noix de cajou et premier exportateur mondial, a bien du mal à écouler sa marchandise sur le marché international. Depuis plusieurs jours, des centaines de camions chargés du fruit de l'anacarde restent sur les lieux de stockage ou au port.
La Côte d'Ivoire, premier producteur africain de noix de cajou et premier exportateur mondial, a bien du mal à écouler sa marchandise sur le marché international. Depuis plusieurs jours, des centaines de camions chargés du fruit de l'anacarde restent sur les lieux de stockage ou au port.

Selon les professionnels, c'est la qualité médiocre de la noix brute qui est en cause dans la mévente actuelle de l'anacarde. Une fois arrivés aux ports de San Pedro ou d'Abidjan, les sacs de jute remplis de cette noix sont refusés par les exportateurs.

Le directeur général du Conseil Coton-Anacarde, Adama Coulibaly, explique la situation en raison notamment des standards de leurs clients. « Cette année, nous avons un ralentissement au niveau des exportations parce que nous avons un système de commercialisation relativement fragile, parce que nous n’avons que deux principaux clients. Il s’agit du Vietnam et de l’Inde. La qualité qu’ils [les producteurs, NDLR] amènent ne correspond pas aux standards des exportateurs. Donc, on les invite à repartir sur le terrain ou à trouver un endroit pour bien sécher leurs produits. Si votre produit a un taux d’humidité au-delà de 10%, votre camion ne peut pas être déchargé ».