Congo-Brazzaville: les jeunes montent au créneau contre la corruption

Au Congo-Brazzaville, des jeunes Congolais venus de divers horizons ont lancé mercredi 2 mai à Brazzaville l'initiative « Le Congo que nous voulons demain ». Il s’agit de demander, notamment aux autorités, de mettre les bouchées doubles afin de mettre un terme à l'impunité et de lutter efficacement contre la corruption qui gangrène le pays.
Au Congo-Brazzaville, des jeunes Congolais venus de divers horizons ont lancé mercredi 2 mai à Brazzaville l'initiative « Le Congo que nous voulons demain ». Il s’agit de demander, notamment aux autorités, de mettre les bouchées doubles afin de mettre un terme à l'impunité et de lutter efficacement contre la corruption qui gangrène le pays.

Dans l’auditorium du ministère des Affaires étrangères, les jeunes étudiants, diplômés sans emploi, entrepreneurs et politiques ont lancé leur initiative « Le Congo que nous voulons demain », en présence des membres du gouvernement et des parlementaires.

Ces jeunes sont conduits par Exaucé Ngambili Ibam, lui-même député de la majorité : « Le Congo que nous voulons demain, c’est le Congo débarrassé de l’injustice, de l’impunité, du repli identitaire. C’est le Congo où quand quelqu’un a fauté, il est sanctionné, c’est le Congo où chacun apporte sa contribution. »

Les attentes de ces jeunes sont multiples. Leur démarche, souligne-t-il, est une chirurgie : « C’est un Congo où la justice sociale est équitable pour tous, un Congo où nous avons accès à une formation de base de qualité, où nous avons accès aux soins de santé primaires. Il y a cette foule de jeunes intellectuels qui se sont mis ensemble pour produire cette idée, pour non pas seulement réveiller la conscience des jeunes, mais pour montrer à nos gouvernants que nous sommes prêts à leur succéder demain. »

L’initiative « Le Congo que nous voulons demain » est soutenue par la fondation Perspectives d’avenir.